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Séverine – De Pierrefonds à Saint-Étienne

Laurence DUCOUSSO-LACAZE et Sophie MUSCIANESE de l’association des Ami.e.s de Séverine publient dans la revue L’Entre-deux « Séverine (1855-1929) à Pierrefonds et Saint-Étienne : quels sont les enjeux d’une valorisation touristique et matrimoniale ? » L’article  revient sur le reportage (14 articles) signé par Séverine et publié du 1er au 26 août 1890 dans le journal très conservateur Le Gaulois retraçant son enquête sur la catastrophe minière du puits Pellissier à Villebœuf  (120 morts et une trentaine de blessés).

à consulter sur https://www.lentre-deux.com/?b=352

Les autrices notent que si « on trouve à Saint-Étienne une “rue Séverine” : [attribuée] quelques mois à peine après la mort de la célèbre journaliste, le 27 septembre 1929 » elles ont « eu beaucoup de mal à la trouver sa signalétique est à peine visible : la plaque de rue se trouve en effet sur la façade d’une maison de particulier, et non à l’extérieur sur le mur d’enceinte comme c’est habituellement le cas ».

Signalons que ce fut sans doute une des toutes premières rues à laquelle on attribua le nom d’une femme à Saint-Étienne tout en remarquant avec les autrices la différence de traitement entre la rue Séverine et la rue proche dédiée à Calixte Plotton, délégué mineur, contemporain de la journaliste.

Elles ajoutent qu’ « aucun élément biographique ne permet d’identifier qui était Séverine et ce qu’elle a fait pour la ville. Ainsi, il est impossible de savoir s’il s’agit d’un pseudonyme, et surtout d’avoir un minimum de renseignements sur la personne qui se cache derrière ce nom : une danseuse, une chanteuse, une écrivaine, une Stéphanoise ? On ne peut pas non plus savoir à quelle époque elle appartenait puisqu’aucune date n’apparaît, ni dans quelle mesure ce nom a pu impacter la ville, puisqu’on n’a aucune information sur un domaine quelconque qui pourrait relier ce prénom à Saint-Étienne. »

Comme elles nous déplorons cette indigence … nous permettant d’ajouter que c’est souvent le cas des plaques de rues à Saint-Étienne. Il y aurait là un vrai de travail de mémoire à entreprendre pour une équipe municipale soucieuse de l’histoire de sa ville.

 

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