La liste suivante est extraite de l’exploitation de feuillets issus d’un registre des associations immatriculées dans la commune de Saint-Étienne. Le document, conservé aux archives départementales de la Loire sous la cotation 4 M 327, s’étend a priori jusqu’à 1949.

Nous présentons ici les 199 premières associations, enregistrées entre la promulgation de la loi du 1^er juillet 1901 et celle de ses règlements d’administration publique (ou décrets d’application), généralement le 16 août suivant, et la fin de l’année 1914.

La déclaration officielle d’une association ne signifie pas toujours la fondation de l’organisation en question. C’est le cas de certains cercles ou sociétés amicales (notamment d’anciens élèves des différents établissements scolaires de la commune). Les organisations liées aux congrégations religieuses, concernées au premier chef par cette législation, tentent d’institutionnaliser leurs différentes œuvres . On remarque ainsi l’Association mutuelle professionnelle (n°311-1, c’est-à-dire la première association stéphanoise immatriculée), liée à la maison Saint-François Régis, une résidence jésuite. Une autre initiative, celle des jardins ouvriers, portée par un révérend père de la Compagnie de Jésus, Félix Volpette, bénéficie également d’une demande précoce d’enregistrement. On note aussi, mais plus tardivement, quelques partis politiques, organisations qui relèvent jusqu’à nos jours de la loi de 1901.

La liste, reconstituée par l’administration préfectorale, comporte un certain nombre d’erreurs et d’imprécisions dans les intitulés, les adresses et les dates de fondation ou de dissolution. Le tableau sera corrigé et complété au fur et à mesure.

Une dernière remarque : le tableau suivant ne compte pas 199 associations, mais bien 203 ! Des numéros bis sont attribués à quatre d’entre-elles, qui s’expliquent sans doute par une communication insuffisante entre services administratifs, au moins au niveau de la municipalité de Saint-Étienne et, peut-être, avec le bureau compétent de la préfecture.