1914-1918 – Les ouvriers du bassin stéphanois pendant la Grande Guerre

Des ouvrières au travail, sous la surveillance de deux contremaîtres, dans l’atelier des aimants de l’usine d’Unieux des Établissements Jacob Holtzer, date et auteur inconnus.

 

Un bassin industriel déstabilisé par l’entrée en guerre

Lorsque la mobilisation est décrétée le 1er août 1914, l’économie française se trouve d’emblée désorganisée. Le départ des classes 1896 à 1910 sous les drapeaux au sein de la réserve de l’armée active, rejoignant celles déjà conscrites, prive l’industrie de bras[1]. De nombreux ateliers sont dépeuplés. Ce sont ainsi 66 % du personnel de l’usine de Saint-Chamond des Forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt, 40 % des ouvriers de l’usine Arbel à Couzon (Rive-de-Gier), ou 25 % des mineurs des Houillères de Saint-Étienne qui quittent leur emploi[2]. Dans les petites entreprises, l’absence du chef ou de son personnel peut aboutir à la fermeture de l’établissement[3]. Quelques ouvriers se retrouvent en chômage. Le phénomène s’avère exceptionnel au sein du bassin stéphanois[4].

Dans un premier temps, les effets sur les productions destinées à la guerre se révèlent limités. Le plan XVII, conçu au printemps 1914 par l’État-major afin de préparer une éventuelle guerre contre l’Empire allemand, ne prévoit pas de mobilisation industrielle en dehors des contrats passés avec les firmes Schneider et Marine-Homécourt[5]. Les premiers combats illustrent l’inadéquation des réserves en obus avec les réalités de la guerre. Si des efforts de rattrapage sont entrepris dès l’automne 1914, ce n’est qu’au cours de l’année 1915 que l’organisation industrielle de l’État et de ses fournisseurs, désormais plus nombreux, prend l’ampleur nécessaire. L’extension des marchés de guerre, associée au recours à la sous-traitance industrielle, révèle une pénurie de bras toujours plus criante.

 

Les besoins de la Défense nationale et la pénurie de main-d’œuvre

Le vivier des ouvriers civils, souvent trop âgés, parfois trop jeunes ou peu productifs, ne suffit pas dans les mines ou la métallurgie. Leurs salaires attractifs attirent de nombreux passementiers[6]. La multiplication des sursis d’appel et des détachements de mobilisés – phénomène provoquant le ressentiment contre les « embusqués[7] » – ne compense pas des besoins toujours plus importants. La Manufacture nationale d’armes de Saint-Étienne (MAS) passe d’un effectif ouvrier, immatriculé et civil, d’environ 2 350 au déclenchement du conflit, jusqu’à 5 900 personnes en janvier 1915, et plus de 11 900 à la fin de la même année[8].

De nouvelles entreprises sont créées afin de répondre aux possibilités offertes par la course aux armements[9]. D’autres, comme Marine-Homécourt, louent des usines ou des ateliers – Ateliers du Furan à Saint-Étienne, Horme et Buire à L’Horme, etc. – afin d’augmenter leur activité[10]. D’importants travaux de construction au sein des principales entreprises de la région sont encouragés par l’administration de la Guerre. Les projets élaborés par la direction des Établissements Jacob Holtzer pour leur usine d’Unieux n’aboutissent que modérément[11]. Ce n’est pas le cas de la nouvelle aciérie Martin des Fonderies, forges et aciéries de Saint-Étienne (FFASE) ou de l’usine de Savigneux de la maison Chavanne-Brun, destinée à la construction de laminoirs[12]. Ces deux équipements projetés en 1916 sont livrés au début de l’année 1918.

Le dirigisme économique contraint la marche des entreprises[13]. La Défense nationale étant le débouché principal des industries stéphanoises, l’obtention de marchés et la délivrance d’avances substantielles à la commande deviennent impératives. La pratique de direction se trouve engoncée dans de nouvelles normes administratives, contraignant la gestion du personnel. Les affectations de la main-d’œuvre mobilisée sont l’objet d’un effort d’organisation méthodique par la loi Dalbiez du 17 août 1915 et par la circulaire du sous-secrétaire d’État à l’Artillerie et aux Munitions du 15 octobre 1915[14]. L’affectation des mobilisés se réalise après un essai professionnel réalisé au sein de l’un des quatre dépôts de métallurgistes, dépendant du service de recrutement et de placement de la main-d’œuvre civile dans les usines de guerre.

 

Le recours à de nouvelles catégories de mains-d’œuvre

Ces réalisations soulignent l’insuffisance chronique de la main-d’œuvre des usines de guerre. La venue de nombreux réfugiés originaires de Belgique ou du Nord et de l’Est de la France, fuyant l’avancée des troupes allemandes, procure aux houillères un recrutement de choix. Certains Alsaciens sont considérés comme des réfugiés, bien que passés un temps par des camps de concentration[15]. La mise au travail des prisonniers de guerre allemands, en réalité alsaciens-mosellans ou polonais, fournit une main-d’œuvre appréciée de la grande métallurgie pour les premiers, des mines pour les seconds. À l’été 1916, ce sont 1 590 des 2 790 prisonniers en captivité recensés dans le bassin qui sont mis à disposition des exploitations des compagnies houillères[16].

L’appel aux femmes

Afin de faire face aux besoins exprimés par les employeurs, l’État incite à la rationalisation des productions[17]. L’extension du machinisme doit diminuer la dépendance à la qualification, et ainsi faciliter la mobilisation de nouvelles catégories de main-d’œuvre. Ce sont d’abord les femmes[18]. Un fort emploi féminin se maintient dans les industries textiles, où les ouvrières remplacent les passementiers en apprenant parfois seules à régler et à barrer à la main leurs métiers à tisser[19]. Les femmes affluent dans les usines de guerre dès la fin de l’année 1914, pour les célibataires déjà en situation de travail, au début 1915 pour les mères de famille devant compenser la perte du salaire de leur mari. Il y a une multiplication des ateliers – tournage des obus, pyrotechnie, etc. – censés correspondre aux qualités féminines – habileté et rapidité de main. Ces compétences sont essentialisées par les employeurs, afin de dénier toute reconnaissance économique de la qualification des ouvrières. Leur rémunération demeure inférieure à celle des hommes occupant les mêmes postes. Avant même la fin de la guerre, les considérations natalistes des administrations et des dirigeants d’entreprises aboutissent à la diminution des effectifs d’ouvrières au sein des usines de guerre.

Un recrutement massif de travailleurs étrangers

Ce changement de politique est permis par le développement du recours aux travailleurs étrangers[20]. Leur recrutement, organisé dans certains cas par des conventions signées entre la France et un autre pays, se fait par un engagement pouvant s’étendre entre six mois et deux à trois années. Des filières traditionnelles peuvent être mobilisées, par le recours à un (ancien) ouvrier de l’usine. Des organisations patronales peuvent s’investir au profit de leurs adhérents. Enfin, l’implication de l’administration de l’Armement, à travers le service de la main-d’œuvre étrangère – transféré à la fin octobre 1917 au ministère du Travail[21] –, permet d’organiser le recrutement et le placement de ces catégories de main-d’œuvre.

Ces travailleurs peuvent être originaires d’Europe, Italiens, Espagnols, Grecs, etc. Ils viennent le plus souvent seuls. Leur mobilité demeure importante, notamment afin de s’opposer au traitement médiocre que leur employeur peut leur réserver[22]. On relève également la venue massive de travailleurs coloniaux, « kabyles » ou marocains. Cette filière de travail est organisée sous l’égide du ministère de la Guerre et de son service d’organisation des travailleurs coloniaux, fondé le 1er janvier 1916. Leur casernement s’avère important, afin de limiter les contacts entre ces protégés et sujets de l’empire et la population française, notamment féminine. Les Algériens, au statut spécifique, parviennent parfois à échapper à ce contrôle militaire. Il reste enfin les travailleurs dits « exotiques », chinois ou indochinois. Leur recrutement se fait également par le système de l’engagisme, reposant sur des intermédiaires (tâcherons, syndicats, etc.).

Les travailleurs étrangers, recrutés surtout à partir de 1916, permettent de limiter les embauches d’ouvrières et de réorganiser les affectations de mobilisés – la loi Mourier du 10 août 1917 vise le renvoi d’une partie des classes 1903 à 1912 au front. Ils n’échappent pas, comme la main-d’œuvre féminine, à une essentialisation de leurs compétences[23]. Si leur rémunération est théoriquement équivalente à celle des ouvriers français – surtout après les différents accords de salaires de l’année 1917 –, les traitements réels sont le plus souvent grevés du gîte et du couvert – fourni ou non par l’employeur. Les traitements sont aussi diminués par les amendes possibles en cas de mauvais comportement à l’atelier ou en-dehors. Des heurts violents peuvent survenir, comme à Unieux le 30 avril 1917[24].

 

Des conditions d’existence pénibles

Les ouvriers non nationaux n’ont pas l’apanage de l’indiscipline. Nombreux sont les patrons à déplorer la sagesse gaspillée de la main-d’œuvre locale face aux revendications croissantes des mobilisés, à l’occasion des grèves de 1917 et 1918[25]. Les conditions d’existence des travailleurs sont difficiles dans le bassin stéphanois. La pénurie de logement laisse les ouvriers à la merci des loyers exorbitants des garnis. Les baraquements construits à la hâte par les plus grandes entreprises n’offrent qu’un confort relatif. L’alimentation est aussi une question sensible dans un bassin industriel connaissant un afflux massif d’habitants[26]. Les conditions d’hygiène et de santé laissent ainsi à désirer. Le froid hivernal surprend certains travailleurs étrangers. Enfin, l’épidémie de « grippe espagnole », qui frappe les populations d’Europe à partir de l’année 1918, n’épargne pas la région[27].

 

Antoine Vernet

 

[1] La mobilisation progressive des classes les plus âgées (jusqu’à celle de 1887, appelée au sein de la réserve de l’armée territoriale au cours de l’année 1916), et les plus jeunes (jusqu’à celle de 1919, conscrite en avril 1918), renforce ce phénomène. Henri Gerest relève le nombre de 56 000 hommes mobilisés par le bureau de recrutement de Saint-Étienne jusqu’à l’armistice. La subdivision ne correspond cependant pas aux limites de l’arrondissement ni du département (Les populations rurales du Montbrisonnais et la Grande Guerre, Saint-Étienne, Centre d’études foréziennes, 1977, p. 102).

[2] Archives municipales de Saint-Chamond, 5 Hsc 15, lettre du directeur des usines de la Loire des Forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt Louis Radisson au maire de Saint-Chamond François Delay, 17 août 1914 ; Anne Callite, « Une entreprise en territoire occupé : Arbel à Douai (1914-1919) », Revue d’histoire des chemins de fer, n°35, 2006, p. 63 ; Luc Rojas, « Recomposition temporaire et intensification de la production. Le travail dans les houillères stéphanoises pendant la Grande Guerre », dans GREMMOS (dir.), Le monde ouvrier face à la Grande Guerre. Le bassin de Saint-Étienne de 1910 à 1925, Saint-Barthélémy-Lestra, Actes Graphiques, 2018, p. 85.

[3] Dans certains cas, ces sous-traitants de la grande industrie sont l’objet de demandes d’affectation dans leurs ateliers de la part de leurs donneurs d’ordres.

[4] Archives départementales de la Loire [ADL], 10 M 132, enquête pour le recrutement des chômeurs dans la Loire, mars 1915. Pour un aperçu national : Benjamin Jung, La bataille du placement. Organiser et contrôler le marché du travail, France, 1880-1918, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, chapitre X « Organiser le marché du travail en temps de guerre ».

[5] Rémy Porte, La mobilisation industrielle, « premier front » de la Grande Guerre ?, Paris, Éditions 14-18, 2006 ; Hubert Bonin, La France en guerre économique (1914-1919), Genève, Droz, 2018.

[6] Brigitte Reynaud, L’industrie rubanière dans la région stéphanoise, 1895-1975, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 1991 ; Mathilde Dubesset et Michelle Zancarini-Fournel, Parcours de femmes. Réalités et représentations : Saint-Étienne, 1880-1950, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1993.

[7] Charles Ridel, Les embusqués, Paris, Armand Colin, 2007. Cette problématique illustre la condition divergente des hommes de la France industrielle et de ceux de la France rurale.

[8] Éric Perrin, Stéphane Rivoire et Frédéric Zarch, L’engagement industriel de Saint-Étienne, 1914-1918. Collections musée d’Art et d’Industrie, Chaumont, Crépin-Leblond, 2016, p. 60.

[9] À titre d’exemples, citons à Saint-Étienne, le Syndicat stéphanois de l’armement (future SIDARME), les armuriers Lévy-Duclos & Cie, le fondeur d’obus Louis Mermier, etc. ; à Saint-Chamond, les constructeurs-mécaniciens Brayet & Paulat ou le mécanicien Ollagnier ; à Saint-Julien-en-Jarez les forges Delage & Dubreuil, etc. (Archives nationales [AN], F 22/530, liste des établissements travaillant pour l’armée (munitions et armement) du département de la Loire, automne 1915). Sur ce mélange fragile de dévouement patriotique et d’opportunisme économique : François Bouloc, Les profiteurs de guerre, 1914-1918, Paris, Éditions Complexe, 2008.

[10] ADL, 55 J 15, lettre du directeur général des Forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt Théodore Laurent au dirigeant des Ateliers du Furan Casimir Rey-Herme, 18 février 1915, et lettre au colonel Chevillot, 1er septembre 1915. Il faut ajouter à ces initiatives des prises de capital dans des entreprises franco-russes – investissement malheureux après la Révolution d’octobre – ou la Société normande de métallurgie fondée en 1917.

[11] Claude Beaud, « La Première Guerre mondiale et les mutations d’une entreprise métallurgique de la Loire : les Établissements Jacob Holtzer », Bulletin du Centre d’histoire économique et sociale de la région lyonnaise, n°2, 1975, p. 1-29.

[12] ADL, 117 J 6, réunions du conseil d’administration des FFASE, 23 octobre 1916 et 22 mai 1918 ; Maurice Bayle, Regards sur le passé. Chavanne-Brun (1857-1963), équipementier sidérurgique, Montbrison, Village de Forez, 2004.

[13] Gerd Hardach, « La mobilisation industrielle en 1914-1918 : production, planification et idéologie », dans Patrick Fridenson (éd.), 1914-1918, l’autre front, Paris, Éditions ouvrières, 1977, p. 81-109.

[14] L’instruction ministérielle du 18 septembre 1915 facilite l’affectation de mobilisés dans les mines. Le sous-secrétariat d’État à l’Artillerie et aux Munitions devient ministère de l’Armement et des Fabrications de guerre le 12 décembre 1916.

[15] Michelle Zancarini-Fournel, « Coexistence, tensions et confrontations entre ouvriers étrangers dans les usines de guerre du bassin stéphanois en 1914-1918 », dans Pilar Gonzalez-Bernaldo, Manuela Martini et Marie-Louise Pelus-Kaplan (dir.), Étrangers et sociétés : représentations, coexistences, interactions dans la longue durée, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, p. 385-394.

[16] ADL, 9 R 6, état récapitulatif des prisonniers de guerre employés dans la région de Saint-Étienne, 24 août 1916.

[17] Aimée Moutet, « La rencontre des traditions militaires et civiles de rationalisation industrielle à l’occasion de la Première Guerre mondiale et ses conséquences », dans Dominique Pestre (dir.), Deux siècles d’histoire de l’armement en France. De Gribeauval à la force de frappe, Paris, CNRS Éditions, 2005, p. 241-259.

[18] À l’échelle nationale : Laura Lee Downs, L’inégalité à la chaîne : la division sexuée du travail dans l’industrie métallurgique en France et en Angleterre (1914-1939), Paris, Albin Michel, 2002. À l’échelle stéphanoise : Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, La Découverte, 2016, chapitre 13 « Être en guerre (1914-1920) ».

[19] Jean-Paul Burdy, Mathilde Dubesset et Michelle Zancarini-Fournel, « Rôles, travaux et métiers de femmes dans une ville industrielle : Saint-Étienne, 1900-1925 », Le Mouvement social, n°140, 1987, p. 47.

[20] Pour une synthèse nationale : Laurent Dornel, Les étrangers dans la Grande Guerre, Paris, La Documentation française, 2014. Pour une analyse locale : Frédéric Zarch, Une histoire des étrangers à Saint-Étienne. Les « indésirables » (XIXe-XXe siècle), préface de Michelle Zancarini-Fournel, Paris, L’Harmattan, 2020, p. 381-413. Dans la Loire, l’absence d’archives sur la comptabilité des étrangers entre 1915 et 1926, hors l’exploitation systématique du recensement de population de 1921, ne permet pas d’en mesurer l’ampleur réelle. L’état statistique de la main-d’œuvre des seules usines de guerre (hors mines) du bassin stéphanois, préparé par le commissaire central de police de Saint-Étienne et conservé aux ADL (2 R 126, sd.), indique 6 660 étrangers pour une main-d’œuvre totale de 108 007 travailleurs. Il date probablement du début de l’année 1917.

[21] Décret du 18 octobre 1917. Pour une synthèse sur l’action de l’administration de l’Artillerie/Armement : Patrick Fridenson, « Albert Thomas et Louis Loucheur : organiser et rallier les producteurs », dans Patrick Fridenson et Pascal Griset (dir.), L’industrie dans la Grande Guerre, Paris, CHEFF/IGPDE, 2018, p. 245-284.

[22] Alban Graziotin et Antoine Vernet, « Les relations sociales dans le bassin stéphanois durant la Grande Guerre : des encadrements patronaux au « sens de soi » des mains-d’œuvre », dans Laure Machu, Isabelle Lespinet-Moret et Vincent Viet (dir.), 1914-1948, mains-d’œuvre en guerre, Paris, La Documentation française, 2018, p. 407-420.

[23] Laurent Dornel, « Les usages du racialisme. Le cas de la main-d’œuvre coloniale en France pendant la Première Guerre mondiale », Genèses, n°20, septembre 1995, p. 48-72.

[24] Michelle Zancarini-Fournel, « Coexistence, tensions et confrontations », art. cit.

[25] ADL, 1 ETP 3228, rapports du directeur de la Société anonyme des Houillères de Montrambert et de la Béraudière au conseil d’administration, exercices 1917 et 1918 ; ADL, 117 J 6, réunion du conseil d’administration des Fonderies, forges et aciéries de Saint-Étienne, 29 mai 1917.

[26] Henri Gerest, « Problèmes posés par le ravitaillement d’une population ouvrière pendant la Grande Guerre : le cas de Saint-Étienne », dans Actes du 98e Congrès national des sociétés savantes, Saint-Étienne, 1973, Comité des travaux historiques et scientifiques, section d’histoire moderne et contemporaine, Paris, Bibliothèque nationale, 1975, tome 2, p. 253-270.

[27] Sylvie Lascioli, « La grippe espagnole dans la région stéphanoise (1918-1919) », Études d’histoire, 1993-1994, p. 163-176.

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