Louis Comte – La coopération dans le bassin houiller de Saint-Étienne (1897)

Le texte suivant est la seconde contribution de Louis Comte au tome 1 de l’ouvrage publié à l’occasion du congrès tenu par l’Association française pour l’avancement des sciences à Saint-Étienne en août 1897.

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Pour consulter le premier texte de Louis Comte, intitulé « Situation économique et sociale du bassin houiller de la Loire », cliquez sur ce lien.

 

« La coopération dans le bassin houiller de la Loire », dans Association française pour l’avancement des sciences, Saint-Étienne, XXVIme Session – Août 1897, tome 1, Saint-Étienne, Société de l’imprimerie Théolier – J. Thomas & Cie, 1987, p. 377-386.

[377]

La coopération dans le bassin houiller de la Loire

Les vrais coopérateurs, disciples plus ou moins avoués du génial Fourier et des humbles pionniers de Rochedale, voient dans la coopération un moyen de transformer, sans violence et sans injustice, le mode économique actuel, basé sur la concurrence, en un mode économique nouveau, reposant sur l’association pour la vie.

Il semblerait donc que les ouvriers eussent dû se tourner en masse vers la coopération et lui demander ce qu’ils attendent trop, aujourd’hui, de l’État. Mais, précisément parce que les travailleurs ont, dans le bassin houiller de la Loire, une tendance à voir dans l’État une puissance plus ou moins surnaturelle qui fera leur bonheur sans qu’ils aient autrement à s’en préoccuper, ils ont négligé la seule méthode qui leur permettrait d’obtenir leur émancipation économique et sociale, à savoir l’action collective résultant des initiatives individuelles.

D’autres causes, du reste, ont contribué à éloigner les ouvriers de notre région de la coopération. Citons-les pour mémoire :

La coopération exige de la part de ceux qui la pratiquent [378] un sacrifice considérable de temps, et dans nos grands centres industriels la vie est si fiévreuse, si agitée, que le temps, à l’encontre du fonds, est ce qui manque le plus. Quand les ouvriers, en effet, rentrent de l’usine ou de l’atelier ils préfèrent se reposer que de consacrer leur soirée, jusque vers les onze heures ou minuit, à la direction d’une Société coopérative. Il est vrai qu’ils pourraient s’en remettre à des personnes honorables, retirées des affaires, par exemple, du soin de les aider dans la gestion de leur entreprise, mais dans les environs de Saint-Étienne, comme à Saint-Étienne même, l’élément bourgeois est systématiquement tenu, ou se tient systématiquement, à l’écart des Sociétés coopératives.

Une autre raison qui explique le peu de sympathie que rencontre la coopération dans la classe ouvrière est la vente au comptant. Certes, les Sociétés coopératives ont raison de ne pas admettre le crédit ; c’est là un de leurs avantages les plus sérieux, mais on comprend que l’ouvrier ne tienne pas à faire partie, dans ce cas, de ces associations parce que dans les périodes de crise il a besoin d’un banquier qui lui fasse pendant deux, six et même douze mois, l’avance des choses nécessaires à son alimentation. Et précisément l’ouvrier trouve ce banquier chez le boutiquier, aussi se garde-t-il bien de s’aliéner un homme dont il dépend et qui lui rend après tout, même en se faisant payer fort cher, de si importants services, en temps de chômage ou de gêne momentanée.

Enfin, il faut reconnaître que la coopération est si mal comprise qu’elle n’offre pas aux ouvriers la contemplation d’un idéal capable, pour l’atteindre, de les faire passer par-dessus toutes les petites contrariétés auxquelles on se heurte quand on devient coopérateur.

Dans le questionnaire, en effet, que j’ai adressé à toutes les Sociétés coopératives de Saint-Étienne et des environs, j’avais posé la question suivante à la réponse de laquelle j’attachais une grande importance : « Quel rôle attribuez-vous aux Sociétés coopératives de consommation dans l’amélioration du sort des classes ouvrières ? »

[379] Les réponses que j’ai reçues sont de deux catégories. Les unes ont un caractère purement utilitaire et montrent que les coopérateurs n’ont pas, en général, de la coopération une conception bien élevée. Ils ne voient en elle qu’un moyen de vivre un peu meilleur marché et ne paraissent pas lui attribuer le moindre rôle dans leur émancipation économique. « Le rôle, disent-ils, de la coopération est de vivre plus économiquement en se procurant des marchandises au meilleur marché possible. » D’autres réponses laissent supposer que les coopérateurs entrevoient vaguement l’importance de la coopération dans la transformation de notre mode économique actuel : « Ces Sociétés, m’écrit-on, font contracter l’habitude de la comptabilité et de l’économie ; elles élèvent le niveau moral de l’ouvrier et lui assurent plus d’indépendance. »

Les sociétés coopératives de production sont plus affirmatives à cet égard. Il semble que leurs membres se soient rendus plus exactement compte de la haute portée économique de la coopération. Leurs réponses méritent d’être citées : « Le rôle de la coopération, disent les mineurs de Monthieux, est la suppression à la tâche, la journée égale comme salaire avec moins de durée (8 heures), par conséquent loisirs plus grands, tant pour les satisfactions physiques qu’intellectuelles, bien-être pour soi, l’affaire donnant des résultats et des moyens de venir en aide à ses semblables. »

Les plâtriers-peintres, sous une forme plus laconique, partagent la même manière de voir. Ils voient dans la coopération le moyen « d’acquérir la liberté individuelle » et les verriers affirment que le rôle de la coopération est « de procurer un peu plus de bien-être dans la classe ouvrière en donnant des salaires plus élevés, et de faciliter en même temps l’émancipation naturelle du prolétariat. »

Pour toutes ces raisons, et d’autres, sans doute, qu’il serait trop long d’énumérer, la coopération n’est représentée dans le bassin houiller de la Loire que par 25 sociétés de consommation, avec un total de 11.953 membres, ce qui est [380] peu, et 6 sociétés de production, avec un total de 315 membres environ, ce qui est beaucoup.

Toutefois, il est bon de constater que la coopération est en progrès. Elle est de date relativement récente dans le bassin houiller de la Loire. On peut se rendre compte, par le tableau que nous joignons à cette notice, que c’est depuis sept ou huit ans surtout que le mouvement coopératif a commencé de s’accentuer. En somme, 13 sociétés sont postérieures à 1890 et ont amené un contingent de plus de 2.000 membres à l’armée coopérative.

La plupart des sociétés coopératives de consommation ont un nombre de membres insuffisant pour réaliser de gros bénéfices, d’autant plus que tous les membres inscrits ne se servent pas à leur société ; plusieurs sont des membres purement nominatifs. C’est ce qui explique le chiffre restreint d’affaires qu’elles font. Une autre cause qui explique les petits bénéfices réalisés par les sociétés coopératives, c’est l’habitude qu’elles ont contractée de vendre leurs marchandises au-dessous du prix de la ville. Une seule, en effet, vend un peu au-dessus, et trois ont adopté les mêmes prix. Grâce à cette compréhension des véritables principes de la coopération qui exigent qu’on ne vendre jamais au-dessous des prix de la localité, la Boulangerie coopérative des travailleurs de Saint-Martin-la-Plaine a pu vivre avec 74 membres et réaliser 95 fr. 75 de bénéfice, tandis que la Boulangerie économique de Panissières a eu 2.270 francs de boni et celle de Saint-Julien et de L’Horme 890 fr. 18, la première avec 149 membres, la seconde avec 146. L’Alliance des travailleurs de Saint-Chamond a obtenu des résultats analogues et cependant elle n’a que 70 membres.

Les autres Sociétés qui ont un plus grand nombre de membres et un chiffre d’affaires beaucoup plus considérable ne réalisent que de très faibles bénéfices. Ainsi, la Providence de Terrenoire n’a fait, en 1896, que 3.000 francs de bénéfices nets, et cependant son chiffre d’affaires a été de 400.000 francs et le nombre de ses membres de 1.400. L’Union [381] des Travailleurs de Saint-Étienne, la plus puissante Société de la Loire, a fait un chiffre d’affaires de 1.316.875 fr. 46, et n’a eu comme bénéfices que 56.036 fr. 18 ! Ce sont les mêmes proportions que nous retrouvons à la Ruche Stéphanoise, à l’Économie, à la Locomotive.

Ce n’est pas qu’il y ait dans ces Sociétés un défaut d’organisation, mais simplement l’habitude de vendre meilleur marché. Or, les coopérateurs devraient se rappeler qu’en avilissant les prix des objets de consommation, ils font baisser les salaires, tandis que s’ils maintenaient les prix élevés, ils ne contribueraient pas à avillir la rémunération de la main-d’œuvre et pourraient , au surplus, constituer avec les bénéfices réalisés un fonds social pour commanditer des industries et devenir ainsi maîtres de la production.

Quand on regarde le bilan des Sociétés coopératives de la région, on est frappé de deux particularités qu’on ne rencontre pas dans les Sociétés des autres régions : c’est l’importance que jouent la charcuterie et les vins. Voici, par exemple, l’Union des Travailleurs de Saint-Étienne. Tandis qu’elle vend pour 346.440 fr. 25 d’épicerie, elle livre pour 84.325 fr. 25 de charcuterie et pour 283.418 fr. 33 de vins. La Providence de Terrenoire fait 400.000 francs d’affaires et vend 12.000 hectolitres de vins contre 20.000 kilos de pain. L’Économie de Monthieux a 75 membres, mais elle vend 400 hectolitres de vins et 10 hectolitres de bouteilles de liqueurs. La Ruche Stéphanoise retire 109.278 francs de son rayon d’épicerie, et de sa cave 38.345 francs, tandis que la boulangerie ne donne comme chiffre d’affaires que 25.656 fr. 10.

L’Économie des Travailleurs de La Talaudière ne tient que le vin, mais pour ses 150 membres elle n’a pas débité moins de 1.000 hectolitres à 30 francs l’hectolitre. On peut se demander, dans ces conditions, si c’est par ironie que les coopérateurs de ce bienheureux village ont baptisé leur Société du nom d’Économie.

Les Sociétés coopératives de production sont relativement très nombreuses. En général, cette forme de la coopération a [382] échoué partout où elle a reçu un commencement d’exécution et il est probable que pendant encore de longues années elle échouera, parce qu’elle exige de ses membres des connaissances, un esprit de discipline et un ensemble de qualités que les ouvriers ne possèdent pas. Précisément ce qui a retardé le triomphe de la coopération en France, c’est qu’après [18]48, on a voulu immédiatement commencer par où on aurait dû achever, par la coopération de production. L’échec fut lamentable et Saint-Étienne n’échappa pas à la loi commune. En 1863, en effet, se constituait la Société des Rubaniers pour la fabrication et la vente de rubans en tous genres. L’apport de chaque sociétaire était de 500 francs. La Chambre de Commerce, par l’organe de M. Larcher, porta sur cette intéressante entreprise un jugement qui faisait prévoir des jours heureux : « Les ouvriers qui se sont associés forment environ la moitié des meilleurs ouvriers en soie de Saint-Étienne, dit l’honorable rapporteur. Il y a dans ce fait une certaine garantie pour la réussite de l’entreprise. Outre leur capital argent, les associés possèdent entre eux tous 2.500 à 3.000 métiers… Les hommes placés à la tête de l’Association sont expérimentés… » Hélas ! l’expérience des directeurs de la Société des Rubaniers ne servit qu’à prolonger l’agonie de cette louable tentative.

Le même sort fut réservé à la Société commerciale et industrielle des veloutiers réunis. Le capital social fut fixé à la somme de 900.000 francs, et l’apport de chaque sociétaire était de 3.000 francs, réalisables en espèces ou en nature, c’est-à-dire en métiers et en marchandises. La Société des veloutiers fonctionna pendant quelque temps ; mais, malgré ses règlements qui étaient inspirés par un esprit de haute sagesse et de prudence, elle ne vécut que l’espace d’un matin. Les teinturiers, au nombre de 300, essayèrent aussi de fonder une association de production ; les plâtriers, les maçons et plusieurs autres corps d’état imitèrent cet exemple. Les chiffonniers ambulants eux-mêmes se constituèrent e Société coopérative. Mais bientôt après leur Société fut dissoute, en [383] juin 1896, à la suite d’un jugement de faillite prononcé par le Tribunal de Saint-Étienne.

De toutes ces Sociétés, aucune n’existe aujourd’hui, et leur disparition, après une très courte existence, montre une fois de plus qu’avant de s’attaquer à la production, les coopérateurs doivent d’emparer de la consommation où ils peuvent faire un apprentissage sérieux, se rompre avec la connaissance des affaires et acquérir les qualités d’ordre, de discipline surtout, de prévoyance, qui sont les conditions premières de toute succès commercial et industriel.

Les Sociétés coopératives de production qui fonctionnent actuellement dans le bassin de la Loire auront-elles le même sort que leurs aînées ? Sans aucun doute, les différentes mines aux mineurs n’ont pas l’avenir pour elles[1]. En admettant même que leurs membres aient toutes les qualités requises pour réussir, elles sont condamnées à disparaître dans un avenir rapproché, par la seule raison que les concessions dont elles disposent ne sont que des chantiers abandonnés par des Compagnies qui n’y trouvaient plus l’intérêt rémunérateur de leurs capitaux. Des ouvriers exploitant eux-mêmes peuvent, pendant quelques années, y faire sortir une journée ordinaire. Ils n’ont pas de frais généraux considérables, ils n’ont pas surtout à exécuter des travaux de conservation ou de recherches, travaux qui exigent l’immobilisation de nombreux capitaux improductifs pendant de longues années. En somme, ils vivent au jour le jour et, dès lors, ne peuvent que végéter pendant un temps plus ou moins long, encore faut-il remarquer que la Mine aux Mineurs de Monthieux et la Société civile du Gier n’ont fonctionné que grâce aux dons qu’elles ont reçus et pour lesquels elles n’ont eu à payer ni intérêt ni amortissement.

Dans tous les cas, leur succès ou leur insuccès ne prouvera ni pour ni contre les sociétés coopératives de production, puisque celles dont nous nous occupons n’ont pas été fondées [384] dans les conditions ordinaires des entreprises commerciales. Il y a eu maldonne.

Autre est la situation de la Verrerie Stéphanoise et de la Verrerie de La Ricamarie.

Nous sommes ici en présence de véritables sociétés coopératives de production et leur succès qui, pour la première, s’affirme chaque année, prouve que ces associations peuvent tout aussi bien réussir que les entreprises particulières ou que les sociétés anonymes.

Il est vrai qu’on peut opposer au succès de la Verrerie Stéphanoise l’échec de la Verrerie de Rive-de-Gier ; mais quiconque est au courant de la question ne se permettra pas d’établir une comparaison entre ces deux sociétés, par la raison toute simple que la seconde n’avait de la coopération que le nom, et qu’elle n’était, en somme, qu’une tentative pour galvaniser, sous un autre nom, une entreprise particulière qui agonisait. Du reste, quand bien même la Verrerie de Rive-de-Gier eût été une véritable Société coopérative, son échec ne serait pas un argument à opposer à l’avenir de la production organisée sous la forme coopérative, pas plus que les faillites des entreprises particulières ne prouvent contre le succès possible de ce mode d’industrie.

 

[385]

Sociétés coopératives de production

Nombre de membres

Chiffres d’affaires

Bénéfices nets

Société des Plâtriers-Peintres de Saint-Étienne, rue de la République, 38, fondée en 1888

9

40.000 »

»

Verrerie Stéphanoise, rue Tréfilerie, fondée en 1981 (1)

36

280.000 »

43.000 »

Société civile anonyme des Mineurs du Gier, fondée en 1889

49

108.130,60

»

Mine aux Mineurs de Monthieux, fondée en 1891

177

371.176,35

»

Société anonyme des Verreries de La Ricamarie, fondée en 1895 (2)

30

87.850,65

»

Société civile des Mineurs du Syndicat du Gier, fondée en 1896 (3)

22

8.683,75

»

(1)     La Verrerie Stéphanoise vient de se transporter dans les environs de Lyon où elle a fait construire une usine qui est à peu près le double de celle de Saint-Étienne.

(2)     Le chiffre d’affaires de la Verrerie de la Ricamarie ne comprend que le premier semestre de l’année 1897.

(3)     Il est à remarquer que cette dernière société existe depuis 1892, comme société de fait, mais elle ne s’est constituée en société civile que depuis le 17 septembre 1896. Le chiffre d’affaires comprend donc une période de 3 mois seulement ; sur ces 3 mois, il y a eu 1.145 francs de perte. Quant aux autres sociétés de production, les réponses aux questionnaires ne font aucune mention des bénéfices. Il est certain qu’il y a eu perte, sauf pour les plâtriers et les verriers.

 

[386]

Sociétés coopératives de consommation

Raison sociale

Nombre de membres Chiffres d’affaires Bénéfices bruts

Bénéfices nets

L’Union des Travailleurs, 1er novembre 1876, Saint-Étienne

3.411

1.316.875,46 119.076,14 56.036,18
L’Alliance des Travailleurs, Saint-Chamond, 1879

1.210

216.815 » 22.350 » 11.263,35

La Renaissance, Firminy, 1881

700 297.548,60 12.935,30 11.666,40

Société Coopérative de Villars, 1er avril 1882

195 52.504,35 4.438,35 2.670,57
La Providence, Terrenoire, 17 octobre 1884 1.400 400.000 » 10.000 » 3.000 »
L’Économie, Saint-Étienne, 1er octobre 1886 550 142.000 » 7.900 » 5.200 »
La Locomotive, société coopérative des agents P.-L.-M., 17 décembre 1888 831 365.443,20 40.000 » 24.000 »
Union des Travailleurs, Rive-de-Gier. Fondée en 1899 550 108.991,05 11.337,80 5.319,10
Union des Travailleurs, Lorette, 1891 196 33.968,10 3.315,35 255,30
La Solidarité, 1893 204 31.928,40 596,60 Néant.
L’Émancipation des Travailleurs, 1893 200 44.578,05 » »
L’Économie, La Fouillouse, 1897 60 14.886 » 788 » »

L’Économie, Monthieu, 1893

75 1.000 fr. pour le dernier trim. » »

L’Économie des Travailleurs, La Talaudière, 1895

150 30.000 » 4.575 »

»

La Ruche Stéphanoise, 1895 404 177.275,10 28.445,85

5.617,15

Boulangeries

Boulangerie Économique, Panissières, 1868

149

» » 2.270 »

Boulangerie des Travailleurs, Rive-de-Gier, 1873

472 121.668,65 11.147,75 307,15

Société Coopérative de Boulangerie de Saint-Julien et de l’Horme, 1883

146 22.597,45 » 890,28

Alliance des Travailleurs, Saint-Chamond, 1888

70 11.434,76 2.012 » 57,17

Boulangerie Coopérative, La Ricamarie, 1885

178 24.302,10 » 242,25

Boulangerie Coopérative de St-Martin-la-Plaine, 1893

74 10.016 » 2.184,60

95,75

Sociétés coopératives pour l’achat et la vente du vin

Société Vinicole des Mineurs de la Ricamarie, 1899

175 26.991 » 608,30 214,10

La Vinicole Économique, Villars, 1892

43

9.250 » 304 » 210 »

Société Vinicole du Champrond, Saint-Étienne, 1894

60 7.665 » 407,30

195 »

Société Vinicole « l’Indépendante », 1895

50 2.500 » » »

 

[1] Lire sur cette question la très documentée et très intéressante étude de M. E. de Billy, ingénieur au Corps des Mines.

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